Le Fil de l'Art
Parcours d'artistes à Walhain
Catalogue 2023
EmA (Micheline Albert) [Powertex, acrylique]
Toiles & Sculptures. En 2015, EmA, alias Micheline Albert, s'inscrit aux ateliers de Myriam Struyf et découvre le bel univers du Powertex et ses dérivés. Il suffit de suivre quelques règles et puis oser, se laisser aller, rien n'est mal fait. C'est aussi l'occasion de faire de nouvelles connaissances. Des liens se créent et un groupe se forme qui évolue et s'essaie à de nouvelles techniques. Cette activité artistique nous libère, nous réapprend à être curieux, nous donne plus d'assurance.
Marie-B (Marie-Bernadette Beguin) [Aquarelle]
Marie-B pratique l'aquarelle depuis près de 30 ans. Elle privilégie les techniques très mouillées où des taches s'organisent progressivement pour suggérer les contours de sujets qui prennent réalité.
Paysages, fleurs, rues, marines, portraits... apparaissent ainsi à des niveaux d'abstraction plus ou moins poussés.
Thierry Berlanger [Technique mixte, feutre noir, crayon, pastel]
Il se définit comme un metteur en scène, toujours à la recherche de la fusion perpétuelle entre les couleurs intenses et les formes les plus excentriques. C'est la multiplication des procédés qui caractérise ses œuvres.
Il a le souci du détail, il aime travailler dans tous les sens, en alternance avec les zones de couleurs.
Ses œuvres ne s'expliquent pas, elles se ressentent !
Il ne met pas de titre pour inciter à la réflexion.
Il aime susciter la surprise, l'étonnement et l'interrogation.
Il veut que les gens prennent du plaisir et de l'émotion à les découvrir et que leurs imaginaires se mettent en ébullition...
Laurence Blairvacq [Pierre bleue, marbre]
La sculpture sur pierre représente une grande passion pour Laurence, une passion partagée avec ses amis sculpteurs. Cela fait plus de dix ans qu'elle sculpte la pierre, cette grande dame de la nature comme elle aime la nommer. Laurence ne part pas d'un modèle. La pierre l'inspire et commande aussi. Elle tourne autour de la pierre, rentre dedans, sculpte avec tout son corps, son âme mais aussi son cœur pour en faire jaillir la Vie avec humilité. Un grand moment d'émotions et de dialogue puissant avec la pierre à chaque fois. Laurence vous souhaite un moment d'évasion, hors du temps, le temps de s'arrêter un moment et de découvrir ce que ces grandes dames d'éternité ont à vous dire. Bienvenue dans son univers.
Juliette Blanchart [Pierre bleue]
Juliette Blanchart a commencé la sculpture en 1988 à l’Ecole des Arts de Braine-l’Alleud, dans l’atelier de Philippe Desomberg, où elle a suivi des cours pendant 5 ans, parallèlement à sa formation d’architecte. Elle y a surtout travaillé la terre et le plâtre. Elle s’est initiée à la taille de la pierre lors d’un stage dans la carrière de Denée.
Après une longue pose permettant de concilier vie de famille et métier d’architecte, elle a repris, pour son plus grand plaisir, la taille de la pierre auprès de Véronique Choppinet en 2015.
« J’aime la lenteur de la taille à la main, l’odeur exhalée par la pierre millénaire, la sonorité de la pointe ou du ciseau, la douceur de la pierre polie, les surprises qu’elle réserve… Même au départ d’un modèle précis, la pierre a son mot à dire et participe à la réinterprétation du modèle. »
Vincent Blondeau [Gouache]
Depuis toujours, Vincent Blondeau peint en amateur... S'il a bien suivi des cours de dessin dans sa jeunesse, il est avant tout autodidacte et rêve en couleurs... Peindre lui permet de trouver son équilibre, de s'évader, de vivre ses songes et ses émotions. Sans prétention, il soumet à vos regards critiques quelques œuvres qui sont une partie de lui...
Pioeuvre (Brigitte Brogniez) [Aquarelle]
Piœuvre est une illustratrice formée aux Beaux-arts de Bruxelles. S'est ensuivi une formation d'infographiste mais qui ne la satisfait pas car le dessin n'y a pas beaucoup sa place. C'est en 2020 qu'elle a commencé véritablement à peindre, principalement des insectes à la beauté miniature et leur armure scintillante. La plupart d'entre eux ne mesurent que quelques millimètres, en les peignant beaucoup plus grand cela permet d'exacerber le petit monde magnifique qui vit autour de nous… et donc d'y prêter un œil attentif. Elle peint aussi des portraits de femmes en petit format, intimiste, des femmes surtout mélancoliques chez qui on devine une vie hors norme. N'hésitez pas à faire la papote avec l'artiste, l'échange est très important en art.
Monica Burch [Huile]
Artiste peintre britannique, Monica Burch propose une peinture à l'huile quasi organique, parfois géométrique, réhaussée par des éclats de feuilles d'or qui viennent percer la construction. Au travers des couches successives des zones d'ombre chromatique, les espaces ou les lieux se suggèrent à l'inconscient du spectateur.
Véronique Choppinet [Pierre]
Texte écrit par Jean-Marie Bédoret, lors de la Biennale de Montreux :
« Le travail de Véronique Choppinet est fort tant dans ce qu'il suggère que dans sa réalisation technique. Art figuratif, il suggère par ses rythmes de surface et de lumière à la fois une force, avec un aspect intemporel, mais aussi une capacité de générosité. Il permet de rêver bien au-delà d'un premier regard. Quant à la réalisation, la taille de cette pierre est difficile et rend compte aussi de la force et stabilité de cette région de Belgique d'où est extrait le matériau. »
Nicole Clément-Frankignoulle [Acrylique]
Le souci n'est pas de vouloir le dire avec des mots...
Mais le révéler avec le monde des couleurs...
Dans l'abstraction, je spécule toujours la perception d'un moment...
Pascal Courcelles [Huile]
Dibicq (Bénédicte Crucq) [Acrylique, huile]
Née en 1965 à Bruxelles, Bénédicte Crucq s’intéresse très tôt au dessin et à la peinture. Petit à petit, deux thèmes majeurs émergent de son travail : les natures mortes et les portraits animaliers, avec une attirance pour les atmosphères intimes, les images sombres, dans lesquelles la lumière semble pénétrer par quelques interstices.
Ce qu’elle trouve charmant dans une nature morte, c’est la sérénité qui émane de quelques objets ordinaires, blottis les uns contre les autres dans une atmosphère de clair-obscur. Le point de départ est souvent un objet anodin, dont elle entrevoit la beauté, et qui suscite chez elle une émotion. Elle part alors à la recherche d’autres éléments, les assemble, jusqu’à ce qu’ils se répondent et racontent une histoire. Généralement, une allusion épicurienne s’invite dans la conversation… Une lumière latérale soutenue, un fond sombre et quelques notes de couleurs vives complètent le tableau.
Les animaux l’attirent depuis toujours, et elle a imposé à ses parents quelques locataires imprévus : oisillons tombés du nid, chatons, lapereaux trouvaient dans sa chambre un réconfort bienvenu. Le portrait animalier c’est avant tout un émerveillement devant la beauté et le mystère du monde animal, saisi dans un moment de plénitude. L’atmosphère sombre et enveloppante du clair-obscur en fait ressortir chaque détail.
Bernadette Dauvrin [Céramique]
Le matériau de prédilection de Bernadette est la terre. La terre est une matière qui la fascine depuis toujours et qui la relie à la nature. Ses sources d’inspirations sont multiples de la végétation du jardin aux oiseaux, d’une rencontre au souvenir d’un rêve… Elle s’est formée en académies et auprès de différents potiers.
Elle utilise des terres à grès et de la porcelaine qui peuvent être cuites à haute température (1300°). Bernadette travaille la terre sur le tour. Une motte de terre centrée sur la girelle du tour devient entre ses mains bol, plat, astre ou oiseau… La terre lui permet de développer sa créativité et laisse son imagination se développer. Bernadette joue avec les émaux qui animent ses pièces. Elle aime les faire réagir entre eux en les superposant pour traduire les paysages environnants. Bernadette fait des recherches sur les émaux à base de cendres provenant de végétaux de son jardin. Lors de ses voyages, elle récolte des terres de toutes natures et couleurs et les fait réagir sur ses pièces lors de la cuisson.
Les gestes du potier se répètent depuis des centaines d’années. Le travail est long et difficile depuis la rigueur du tournage, l’allègement de la pièce au tournassage, le frisson des cuissons jusqu’à la magie de l’émaillage. C’est l’apprentissage de la patience et l’acceptation de l’imprévu. Mais que de joies devant les découvertes innombrables !
Bernadette est passionnée par ce travail depuis plus de 30 ans. Elle est toujours en quête de nouvelles recherches et de nouvelles rencontres.
Maguy Debuisson [crayon, fusain]
J’aime dessiner…
Nico (Nicolas Debuyst) [Photographie, peinture]
Nico est un artiste pluridisciplinaire diplômé en peinture et en image picturales. Graphiste de métier, il se distingue par sa capacité à combiner les techniques traditionnelles de la peinture avec les outils numériques modernes. Cette combinaison unique de compétences lui permet de créer des œuvres d'art qui reflètent l'évolution de l'art contemporain.
Il utilise des supports tels que la toile, le papier et les bâches industrielles. Il créer des images hybrides qui transcendent les frontières entre les médias.
Il explore souvent de nouveaux territoires artistiques en utilisant les dernières technologies numériques pour donner vie à ses créations. Il a une fascination pour le corps et la transformation.
Dans ses œuvres, il utilise souvent ces thèmes pour explorer les relations entre le corps, l'identité et l'environnement.
Lorsqu'il travaille le corps, Nico cherche souvent à explorer les frontières entre le physique et le psychologique. Il utilise des techniques de distorsion et de transformation pour créer des images qui remettent en question notre compréhension de l'identité et de la réalité corporelle.
En somme, la fascination de Nico pour le corps et la transformation se reflète dans son travail artistique, qui est souvent complexe et provocateur, incitant le spectateur à réfléchir sur la nature de l'identité, la perception et la réalité.
Fleur Delwart [Acrylique, pastel]
Fleur Delwart est née en 1971 en Belgique. Elle a commencé la peinture avec la méthode Martenot en 1980 chez sa tante Claude Orts, puis chez Béatrice Verstraete. Absorbée par son métier d’architecte, elle a fait une pose bien trop longue…
Elle a repris la peinture chez Isabelle Malotaux à Court-Saint-Etienne en 2011 où elle peint tous les lundis dans une ambiance sympathique.
Elle se laisse guider par l’instinct, part de coups de cœurs. Les visages la fascinent par l’émotion qu’ils renvoient. Chacun peut y voir quelque chose de différent dans un regard, une expression, un sourire…
Certains paysages dégagent une puissance ou une plénitude. Ils sont tellement forts qu’on se sent à la fois tout petit et à la fois comblé. Elle aime ce qui est fort, qui tantôt bouleverse et tantôt nous plonge dans un apaisement profond… un peu comme la vie avec ses multiples facettes, avec nos expériences bonnes ou moins bonnes qui nous poussent toujours un peu plus loin dans notre connaissance de soi et des autres.
L’acte créatif est une expérience privilégiée de la joie. Comme le dit Frédéric Lenoir, « la joie porte en elle une puissance qui nous bouscule, nous envahit, nous fait goûter à la plénitude ».
L’Afrique la touche, elle laisse ses coups de cœurs la guider vers ce magnifique continent et ses habitants.
Son chemin a recroisé Sybille du Parc qui a créé il y a presque 30 ans Abantu Zambia, « le peuple en Zambie ».
Son projet a pris tout son sens. Fleur Delwart vend des reproductions en série limitée de ses tableaux sur des plaques de di-bond. Avec partie des bénéfices au profit de Litela, un projet développé par Abantu Zambia.
Carine Devaux [Céramique]
Céramiste dans l'âme depuis de nombreuses années, j'ai choisi ma voie artistique dans le mélange des matériaux et les couleurs. Mes nombreux travaux de mosaïque et de peinture m'ont permis de développer un esprit créatif et de réaliser des œuvres axées sur l'alliance des céramiques avec le bois, le fer, l'aluminium. Le contraste des couleurs d'émaux est audacieux mais harmonieux et très apprécié par le public.
Uniqu'Art (Véronique De Vylder) [Acrylique]
Musicienne, professeur de guitare, l’expression artistique est une passion que je partage au quotidien. Au détour d’un chemin, j’ai découvert la peinture qui m’a donné une liberté d’expression, une autre façon de me, de nous, de vous raconter sans aucun code, car je suis autodidacte. D’un rêve, d’une émotion, d’un partage, d’une rage, d’un couple, d’un amour, comme en musique, tout peut être exprimé, peint ou joué.
Daniel Dewarseger [Bois]
Travaux de sculpture et tournage en bois.
Serge De Wit [Bois tourné]
Le tournage s’est présenté à lui lors de multiples expositions artisanales qui furent déterminantes dans le choix de son hobby. Il a participé à plusieurs stages de perfectionnement, depuis 2014, à l’école de tournage sur bois « Jean François Escoulen » situé à Aiguines dans le Var (France).
Il adore le bois, la matière, les odeurs qu’il dégage, et la vue des réalisations en bois tourné, poli, ciré ou verni.
De plus, son épouse Chantal Lenders est céramiste et la combinaison de la terre et du bois donne des assemblages tout à fait étonnants.
Régine Dezille [Huile, acrylique, aquarelle]
Régine Dezille a suivi les cours de l’artiste Guy Némerlin à l’Académie de Chastres pendant 17 ans. Elle fréquenta l’Académie de Gembloux pendant 2 ans et participa à divers stages et ateliers afin de se familiariser avec l’aquarelle, l’acrylique, l’écoline et le crayon blanc sur papier noir. La peinture est, pour elle, une vraie bulle d’évasion et d’oxygène.
Aimant la lecture, la voile et le jardinage, tout est sujet d’intérêt pour l’illustration.
Atelier di-set (Anne Dorselaer) [Gravure monotype, acrylique, gouache]
S’exprimant essentiellement en art de la gravure et de la peinture avec des écritures personnelles, l’artiste se laisse guider par le geste primitif de la main, par le trait, par la trace d’encre.
Complices de la presse, elle cherche le ressenti des matières, des profondeurs, de l’équilibre.
Que cela soit des gravures imprimées sur différents papiers et supports ou des peintures gravées, on découvre un monde de lumières, de couleurs, de formes mais également un monde de tensions et de diversités.
C’est une tentative de percevoir le lien entre la création et l’imaginaire de celui qui regarde afin d’activer un partage ; il n’y a pas de fin… « Ce que nous voyons ne vaut – ne vit – à nos yeux que par ce qui nous regarde. » GEORGE DIDI-HUBERMA
Valérie d'Heur [Illustration]
L'artiste nous invite à un voyage poétique, ou à une introspection plus profonde sur notre place, seul ou parmi les autres.
Creasoi asbl (Bénédicte Draguet) [Technique mixte, polymère, métal, acrylique]
Bénédicte crée depuis toujours des bijoux colorés, gais et colorés. Chacune de ses pièces est unique.
Martine Druart de Mora [Huile]
Autour de la poétique du corps…
Corps et portraits : chair, terre, rêves… fragments, mouvements, traces…
Le dessin du corps est un lien essentiel entre les différentes pratiques de mon travail.
Intuition, sincérité, sérénité, émotion ; quand j’observe, transforme, synthétise ou quand je fais vibrer la matière.
Je laisse mon cœur guider la tête et les mains, je dépose le pinceau sur le papier, un léger trait de crayon, je touche… le tactile de la feuille, quelques taches, lignes… je suggère le corps… chair, pierre, peau, papier, apparence, transparence, intérieur, extérieur, solide, fragile…
Françoise Dumont de Chassart [Acrylique]
Peintre autodidacte, Françoise prend la liberté de « goûter » un peu à tout, elle essaye autant de thèmes que de techniques : figuratif, abstrait, industriel, harmonie de couleurs, structures, feuilles d’or…
Chacun est libre d’y voir ce qui lui plaît, ce qui le touche.
Cateline Dupont [Acrylique]
L’œuvre de Cateline Dupont est constituée de toiles semi-abstraites aux couleurs fluides travaillées dans la transparence.
La peintre vient à la toile sans idée préconçue concernant le futur sujet du tableau. Ce qui lui importe par-dessus tout, c’est la circulation de la lumière par le travail de la couleur et du trait.
La recherche de points de fuite qui animent les masses colorées ouvre le regard à un au-delà de la représentation.
Marie-France Fagoo [Aquarelle]
Aquarelliste depuis quelques années, elle jette son dévolu sur l’eau et les pigments pour réaliser des moments poétiques sur papier. Passionnée d’art, de fleurs et de nature, elle a découvert la magie de l’eau et des couleurs. Ces œuvres reflètent le calme et la sérénité. Curieuse de tous les sujets à explorer à l’aquarelle, c’est une inspiration spontanée et colorée dans l’émotion du moment présent.
Maxence Flahaut [Découpage, collage, dessin, peinture]
Maxence Flahaut est un jeune artiste curieux et sensible. Sa créativité l’a toujours poussé à créer, penser et repenser.
À travers son parcours, on remarque que c’est depuis le plus jeune âge qu’il s’exerce à parfaire ses idées artistiques. Ses passions sont multiples et il les connait bien. Dessin, peinture, découpages, photographie, couture, tatouage, rien ne lui échappe.
En 2018, il est diplômé en graphisme à la Haute école Albert Jacquard. Une fois cette formation derrière lui, il décide d’entreprendre une quête d’inspiration à travers le monde. C’est en partant de Melbourne à Montréal en passant par le Portugal et la France que les sentiers de ce jeune artiste n’ont fait que lui apporter ce qui l’animait tant. L’inconnu. La surprise. L’inspiration.
Actuellement de retour en Belgique avec des idées plein la tête, Maxence décide de laisser ses nouvelles inspirations déborder sur du papier, une toile, du bois, du carton… Avant de peut-être repartir à la découverte du monde.
Mariel François [Acrylique]
Mariel François habite Nil-Saint-Vincent depuis 20 ans. Elle a étudié la peinture décorative à l'Institut de peinture Van der Kelen. Aujourd'hui, elle profite de ses temps libres pour laisser libre cours à son énergie créatrice. Pour cette nouvelle expo, elle présente une palette d'œuvres d'inspirations variées. Ses tableaux, tout en sensibilité, sont le reflet de ses émotions du moment. Elle nous donne à voir des silhouettes féminines tellement expressives et d’autres semblant sortir de la brume mais aussi des œuvres plus abstraites dorées et tout en rondeurs.
Alexane Gaspard [Photographie argentique]
En parallèle de ses cours de photographie à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles, Alexane Gaspard, jeune artiste de 27 ans, s'est lancée dans la photographie argentique il y a deux ans. Si la photographie était au départ un moyen pour elle de se souvenir, la pratique quotidienne de ce médium est rapidement devenue une thérapie pour son hypersensibilité. Elle a bien vite troqué son sac à main contre son Canon AE1, un moyen pour elle de se ré-émerveiller, se ré-ancrer dans le présent. Pour elle, le processus argentique est une démarche qui permet d'accéder à cette quête du sensible, la pureté du moment, l'urgence de la vie telle qu'elle est. Cette recherche constante de la vérité, elle l'exprime de cette manière : "Ce n'est pas l'appareil qui me donne envie de prendre la photo, c'est le moment qui me donne envie qu'il soit capturé".
L'artiste a un attrait pour le portrait et la photographie de rue, mais ce qui l'appelle particulièrement, c'est le rayon de soleil sur ce triste bâtiment dépareillé ou encore la légèreté des échanges entre ses amis, tout ce qui, finalement, lui procure de l'émotion. Alexane est d'ailleurs si proche des sujets qu'elle photographie qu'ils en oublient généralement sa présence. Récemment, l'artiste s'est initiée à une nouvelle pratique : la photographie de mode, ce nouveau terrain de jeu lui offre de nouvelles perspectives et étaye sa technique.
Nanou (Françoise Gilon) [Acrylique]
Françoise Gilon est arrivée en 2015 à Nil St Vincent, a eu envie de décorer la cuisine d'un poster vert pomme, étant fan de cette couleur. N'ayant rien trouvé à son goût, elle a décidé de faire sa propre toile. Et, depuis, la peinture est devenue une évidence pour elle, nécessaire à son bien-être. Le chemin à suivre semblait être la peinture acrylique abstraite. Selon elle, la peinture, ce sont des pensées, de l'imaginaire, du ressenti, de la joie, des couleurs... c'est un vrai plaisir dans la vie ! Et elle a déjà fait de nombreuses peintures pour sa famille, ses amis et autrui ainsi que quelques expositions.
Eric Goffaux [Technique mixte]
Eric Goffaux aime travailler en série. A l'origine d'un nouveau projet, l'association du sujet à une technique particulière et son exploitation en mode sériel lui permettent de le traiter en profondeur. Quelle que soit la technique utilisée : dessin, collage, infographie, sérigraphie, sculpture etc, le plaisir de la création reste intact et la surprise est toujours au rendez-vous. La réussite de la série tient à sa cohérence et au processus créatif passionnant et jouissif.
Colette Grisard [Bronze]
Les sculptures de Colette Grisard, réalisées essentiellement en bronze, représentent des scènes de la vie quotidienne, le plus souvent en mouvement et toujours pleines de vie.
Isabelle Grisard [Terre, résine, bronze]
Elle fait naître la tendresse à travers son art.
Claire Installé [Huile]
Créative et touche à tout, Claire construit, jardine, bricole... La peinture, les couleurs, les matières, donnent une dimension réelle, visible aux émotions. Peut-être même qu'elles permettent ainsi de mieux nous comprendre, nous connaitre nous-même. Peindre (ou tout autre activité créatrice) est une aventure vers soi-même.
Jean-Marie Janssens [Photographie]
Photographe. Son travail, qui reste une passion, consiste à apporter une dimension de recréation à ses photos, et principalement sur des sujets très graphiques, notamment des éléments de paysage urbain très caractérisés, ou encore des rochers aux formes originales. Quelque chose en lui le pousse à moins privilégier le réalisme, pour davantage exprimer son imaginaire, amplifier les sensations et livrer des perceptions nouvelles.
Plus concrètement : transformer la structure d'un musée futuriste (la somptueuse Cité des Arts de Valence, en l'occurrence) en un coquillage improbable, ou sublimer divers recoins de l'urbanisme citadin en d'étonnantes abstractions...
Barbara Kiss [Peinture, techniques et matériaux mixtes]
Peintre et historienne de l'art, mes premiers souvenirs remontent à mes trois ans : Butare au Rwanda, deux merveilleux et gigantesques mimosas d'un jaune lumineux et puissant. Baignée de lumières éparses et diverses, j'ai grandi entre les terres d'Afrique si belles mais si rudes et cette mirifique région du Brabant Wallon. Bousculée parmi tant d'atmosphères différentes, je suis devenue un caméléon culturel, ivre d'apprendre des Autres.
Formée dès mes quinze ans par Daniel Pelletti, je n’ai plus jamais cessé de vouloir apprendre en matière de techniques picturales et cela m’a permis de me spécialiser dans l’histoire des techniques de la peinture et du dessin, d’en enseigner de nombreuses et de dispenser avec passion le programme de « visual arts » pour le baccalauréat international.
Si l’huile est ma technique de prédilection, allant des pâtes épaisses étalées rapidement au couteau aux glacis ancestraux de nos Primitifs Flamands appliqués avec patience couche après couche (j’ai exploré plusieurs recettes de Xavier de Langlais que j’utilise toujours actuellement), j’aime mélanger les médias entre eux : les empâtements avec différents mortiers acryliques, le « spray paint », l’application des feuilles d’or selon certaines techniques polychromes très anciennes, les applications de glacis mordorés sur des textures brutes et craquelées…Découvrir, étudier, tester, associer… Créer !
Passionnée par les textiles, les musiques, les philosophies, la Nature, la Spiritualité..., je glane au fil des ans et trouve de nouvelles sources d'inspiration qui me permettent de rester totalement libre dans ma créativité. En ce moment, je suis fascinée par le Japon, les koïs chinois, le kinstugi qui nous apprend à embellir la vaisselle brisée en la réparant avec de la poudre d’or mélangée à de la laque d’urushi: merveilleuse métaphore de résilience ! La cyclicité de l’existence m’interpelle et j’en ai fait mon nouveau thème mêlé à ces différentes sources d’inspiration.
Enfin, j'aimerais mettre ma peinture au service d'autrui en offrant 30 à 40 % de mes gains à toute association demandeuse de fonds pour faire vivre son projet : celle-ci permettrait à ma peinture de se dire belle sur le plan de l'humain !
Claudine Kock [Porcelaine, textile]
Artiste plasticienne, céramiste, diplômée de l'académie des Beaux-Arts, Claudine Kock travaille principalement la porcelaine et la couleur en y ajoutant du textile, des fils, de la fibre. Elle explore la manière de combiner les opposés et les contrastes, faire coexister les contraires.
En outre son travail artistique est axé sur un rapport au corps en utilisant la porcelaine et le textile pour créer des formes subtiles et expressives. De la rencontre de ces matériaux, elle crée des œuvres qui évoquent l'intimité, la sensualité, la transmutation.
Elle s'inspire également de la nature et de ses motifs qu'elle incorpore à ses créations en utilisant des émaux de couleurs vives pour y ajouter une dimension supplémentaire.
Moun (Simon Labbé) [Acrylique]
Pour se vider la tête, il place une toile sur une table et laisse faire mon imagination. Tout est source d'inspiration ! Une photo de paysage, un jeu vidéo des années 80, un bâtiment moderne ou un logo sur une affiche permettent le démarrage d'une toile. Est-ce qu'il va y avoir une ressemblance ? Rien de certain mais l'objectif n'est pas là ! Il faut juste que la toile plaise ! Peindre est un plaisir car il n'est pas possible de se tromper ! Aucune fausse manœuvre n'existe car elles apportent chaque fois l'opportunité de faire évoluer la toile ! Et c'est justement ça qui apporte la satisfaction.
Moun a démarré la peinture en janvier 2023 grâce à son fils. En effet, Augustin voulant faire de la peinture un samedi après-midi, Moun s’est dit qu’il allait l’accompagner. Et la passion de l’acrylique a commencé.
Il peint actuellement quelques toiles par mois le soir, parfois avec un petit rhum, pour faire passer une journée plus compliquée. Avec maintenant plus de 50 toiles, il aime partager sa passion autour de lui.
Elisabeth Lavigne [Photographie]
Elisabeth Lavigne n'est pas une femme comme les autres... Elisabeth est une femme blessée, une femme artiste, une femme policière, mais avant tout... une mère. Sortie d'une relation toxique où la violence faisait partie de son quotidien, elle a trouvé la force de partir et de se battre... Désenchantée par la justice, elle a trouvé dans l'autoportrait photographique un moyen de décharge, un mode d'expression, une évasion émotionnelle, un espace de défoulement et une remise en question.
Abimée à l'image des lieux de prise de vue, Elisabeth aspire à ce que ses autoportraits accompagnent chacune de ces femmes victimes de violences conjugales... afin de leur rappeler, chaque jour, qu'elles aussi, ne sont pas des femmes comme les autres...
Service simple et gratuit
La Terre Qui Tourne (Marianne Lebrun) [Céramique]
Elle est tombée dedans quand elle était petite. Ainsi pourrait-on parler de Marianne Lebrun. Née de parents artisans, et surtout d'une mère céramiste d'art, elle s'est penchée sur le tour dès son plus jeune âge. Elle prend ses racines auprès de Christianne Lebrun, bien sûr, mais également au gré de ses rencontres : Tjok Dessauvage, François Fresnais, Patrick Buté… Plusieurs mois, elle part vivre la céramique au sein d'une famille de potiers au cœur de la Chine. Depuis toujours, chacun de ses voyages est l'occasion d'aller pousser la porte de quelques ateliers. Cà et là, ses pièces sont visibles sur les marchés, où Marianne aime rencontrer les céramistes de tous horizons. Un beau brassage d'échanges, d'idées, de techniques et surtout d'amitié !
Aujourd'hui, les pots se succèdent sur son tour, car c'est vraiment le tournage qui fascine Marianne, avec la découverte et la création de formes équilibrées. Même si c'est l'art de la table qui reste l'inspiration principale, Marianne aime se lancer des défis techniques, en taille ou en forme, ou s'essayer à de nouvelles terres.
Mais la belle forme ne serait rien sans sa couverte. Forte de nombreux émaux, hérités de sa maman, Marianne continue d'explorer les shinos, les tenmokus, les céladons, les rouges de cuivre, les émaux de cendres... C'est au four à gaz, à haute température, que les pièces se marient à leur couverte.
Et toute cette richesse, Marianne la partage : dans son atelier, des stagiaires ont l'occasion d'apprendre les techniques du tour ou d'approfondir les tours de main.
Catherine Le Clercq [Technique mixte, encre, crayon, marqueur, collage]
Catherine Le Clercq est une artiste belge qui a toujours été fascinée par les yeux, les regards sont sa principale source d’inspiration.
Elle a étudié le dessin et l’illustration. Ensuite elle a travaillé comme graphiste pendant plus de 25 ans en mettant sa carrière artistique en pause.
Suite à un événement marquant en 2011, elle s’est remise au dessin et ne peut désormais plus s'en passer.
Aujourd’hui, elle allie ses trois passions, les voyages, le dessin et le graphisme, en combinant des écritures avec des portraits du monde teintés d’émotions.
Ses messages sont des plus simples mais des plus évidents, ils se résument à quelques valeurs fondamentales comme la paix, la justice, l’égalité et la tolérance. Dans un monde d’ultra-consommation, d’ascension technologique, elle se concentre sur l’humain et ce qu’il a de plus beau en lui, son âme.
Elle dessine sur de vieux papiers et joue avec des titres, typographies et motifs pour créer des compositions harmonieuses.
Avec sa grande sensibilité, Catherine Le Clercq nous transporte ailleurs et nous livre des oeuvres emplies de délicatesse et de douceur.
Fabienne Lefebvre [Modelage]
Dès son plus jeune âge, Fabienne a toujours eu une attirance accrue pour l'art mais surtout pour les créations d'objets uniques. La vie l'amène à un emploi du temps bien chargé mais l'envie de créer est trop forte, elle consacre dans un premier temps ses petits « espaces temps » à du relooking de petit mobilier, en pratiquant de nombreux procédés, pour son plaisir personnel et agrémenter son lieu de vie. Au fil des années, l'espace-temps personnel s'est élargi et lui a permis de pratiquer de nombreuses techniques artistiques, peu ou moins connues pour elle. La peinture acrylique, aquarelle, pastels, fusain, etc. Depuis peu, passer des gestes sur toile aux gestes sculpturaux lui a permis d'évoluer dans cette technique. D'abord par une initiation au tournage puis une pratique du modelage lui offrant un univers créatif infini. Le geste permet un renouvellement artistique indéfini.
Charles Lemaire #UglyBelgianStatues [Photographie, installation]
A force d’en voir, et souvent de ne pas en croire ses yeux, Charles Lemaire a décidé de les photographier, toutes ces « horribles statues belges ».
Un travail de collecte de toutes ces sculptures et objets décoratifs qui figurent dans les jardins (visibles de la route ou du chemin) le long de ses chemins de promenade. Toutes ne sont pas vraiment horribles, mais…
… on peut en rire
… on peut s’y intéresser
… on peut les aimer
… on peut en tout cas les regarder
Chantal Lenders [Céramique, pastel]
Chantal Lenders tente toujours de s’appuyer sur les techniques apprises auprès de « maîtres » en tournage et en dessin pastel, afin de s’exprimer…
Le travail de la terre au tour permet une transformation assez magique d’une masse informe en un objet que l’on espère beau.
Le portrait est pour elle un exercice des plus intéressant… Au fil du travail, apparaît le visage, auquel on tente de donner une expression qui généralement passera par le regard !
Ces deux moyens d'expression peuvent être assimilés à une forme de méditation...
Sandrine Liégeois [Technique mixte]
Le matériau à l’origine de chaque réalisation.
Inscrite à un atelier de dessin, puis de peinture, je me suis tournée vers des matériaux permettant d’accéder aux réalisations en 3 dimensions. Après plusieurs années centrées, dans un cours de céramique, sur les sculptures en porcelaine et en terre, mes matériaux de prédilection sont aujourd’hui le béton, le métal et le caoutchouc.
La couleur resurgit par touches sur les matériaux bruts. La quasi nudité de ceux-ci met en valeur leur structure et se décline dans une multitude de nuances, du blanc pur et bleuté de la porcelaine au noir brunâtre ou moiré de certaines terres ou métaux.
L’oxydation future des matières constitue une étape à venir de l’œuvre.
Certaines œuvres sont fragiles, de par leur finesse, la malléabilité de leurs constituants, les traitements subis ou leur mise en œuvre. D’autres, sous une apparente robustesse, restent susceptibles d’effritement.
Je vise une certaine finesse en choisissant des matériaux de faible épaisseur ou diamètre ou en procédant par retraits successifs de matière. J’approche alors le point de rupture du matériau.
Dans un mouvement antagoniste, je tente la consolidation de la réalisation. Celle-ci se fait par compactage de colombins, assemblage d’une multitude de fils par brasage, enrobage de tiges ou fils de métal par du béton, ou du béton par une gaine de contention en caoutchouc, modification de l’épaisseur du matériau de base ou de la réalisation elle-même.
Il s’agit de consolider l’œuvre en préservant la finesse initiale.
Plus récemment, je cherche, à partir d’un matériau donné, à atteindre un sentiment de mouvement, de chaleur, de douceur ou de souplesse.
Le corps omniprésent.
Parfois, explicitement, dans la représentation d’adolescents nus, inspirés d’une photo de Martin Munkaksi, Three Boys at Tanganyika Lake, datant de 1932.
Parfois fragments, tels ces seins de porcelaines, flottant sous un enchevêtrement de fils métalliques, ce visage de fils, perdu parmi d’autres fils soudés, ces fesses ou ces seins qui n’apparaissent pas au premier regard, un visage de porcelaine qui émerge de son support.
Parfois encore, corps simplement évoqué par le matériau ; le caoutchouc, peau sombre et élastique, le métal, squelette de l’œuvre, les colombins de porcelaine, dreads enchevêtrés.
Ces corps, explicites, ébauchés ou évoqués, partiels ou non, aspirent à la rencontre.
Une tentative d’émancipation, voire d’érotisation du matériau, cherche à se connecter à la sensualité, au désir et, in fine, à la vie elle-même.
Nathalie Limauge [Teintures alchimiques, acryliques, tissage]
S'inspirant de procédés alchimistes, Nathalie Limauge crée des teintures végétales qui servent de base à ses peintures de vision, les Etsinouroth. Nathalie Limauge est alchimiste et conteuse. Les peintures qu'elle élabore dans son laboratoire portent le message de l'âme végétale, support de symboles qui parlent de notre histoire. Elle est l'auteur de plusieurs livres. Son dernier « Ma Bible des Runes. L'ouvrage de référence » aux Editions Leduc est illustré par ses aquarelles.
Masha Mamkaeva [Huile, émaux]
« Sub specie aeternitatis » est un projet dédié à la couleur, à la composition et à la réflexion sur la spiritualité. Chaque œuvre a été créée sous l'inspiration des anciens Maîtres Flamands. La déconstruction est la méthode principale utilisée dans ce projet. Démontage d'œuvre anciens sur les composants élémentaires de la couleur et la création de nouvelles compositions. Quand l'objet et le Figuratif disparaissent, l'état de stupeur reste dû à la couleur. Les travaux sont réalisés dans la technique de l'émail chaud sur le cuivre, ainsi que dans la technique de la peinture classique.
Fragments Art by Gaëlle Marchand [Acier, bois, pierre]
Elle démarre une conversation, avec un éclat de bombe ou d’obus qui de par son vécu a une histoire qui lui est propre.
Ce sont des reliquats des deux dernières guerres mondiales qui l’interpellent et l’inspirent.
D’une pièce qui a comme but premier de semer la discorde, le désordre, le désespoir, la peine, la mort…
Elle la transforme en une image riche, expressive, ouverte et laissant la place à l’imaginaire.
Elle s’exprime essentiellement par la sculpture abstraite.
Par elle, elle communique avec le monde extérieur et transmet sa vision, ses sentiments, ses émotions.
En choisissant les éclats, elle crée dans l'instantanéité du moment, animée par sa sensibilité jumelée à sa nature expressive.
C’est surtout en travaillant la pièce à l’état brut qu’elle habite progressivement l’espace, elle le fait sien. Elle explore, elle ajoute, elle accentue, elle estompe, elle intensifie.
Elle est à l’écoute de sa sculpture…
Elisabeth Marichal [Huile]
Avant de choisir la peinture à l'huile, Elisabeth Marichal a expérimenté d'autres moyens d'expression : aquarelle, terre, dessin, collages. Elève de la peintre Nancy Seulen durant une dizaine d’années, elle a également terminé un premier cycle à l’Ecole des Arts de Braine-l’Alleud, atelier Peinture de Bern Wery.
La couleur est l'invitée d'honneur : une couleur vivante, mobile, en jaillissement, qui dit sans décrire, qui anime sans se laisser enfermer.
Les sources d'inspiration sont multiples : paysages, objets, mirage d'une vitre, ombre d’un personnage ne sont que prétextes à saisir le mouvement, le glissement de la lumière, la vibration qui saisit le regard. Laisser flotter les frontières, mettre en mouvement l’image peinte, dans une légère oscillation.
Le trait est fougueux, bousculé, joyeux comme un carnaval.
Le tableau tente de traduire l’émotion intérieure qui ricoche sur le réel visible mais faussement anodin. L’envie est là, de peindre le ruissellement, l’image flottée, au croisement de ce que l’œil voit et de ce qu’il devine.
Catherine Mentior [Acrylique]
Artiste peintre belge, Catherine Mentior a longtemps été aquarelliste de paysages amateur en marge de sa carrière dans la communication pour des sociétés internationales. Depuis 2020, elle se consacre pleinement à la peinture et nous fait découvrir cette fois son univers abstrait et impressionniste à l’acrylique.
Amoureuse des couleurs vibrantes, sa peinture est énergique, intuitive et mouvante. Au gré de votre imagination, vous pourrez y découvrir des créatures fantastiques tels des dragons, des fleurs ou des poissons, vous perdre dans les recoins cachés d'un jardin luxuriant ou tout simplement vous laisser emporter dans un univers de couleurs joyeuses et lumineuses.
Bijoux Cecilia (Cecile Mertens) [Argent, laiton, nacre]
C'est à Grez-Doiceau que l'artiste Cécile Mertens réalise ses bijoux en argent, laiton et nacre. On adore le côté brut, martelé, lissé et travaillé de la matière. Une marque qui allie parfaitement simplicité et classe.
Les bijoux Cecilia sont des créations très personnelles, un subtil dosage d'équilibre, de forme et d'élégance. « Un bijou est plus qu'un simple accessoire, c'est le reflet de votre personnalité qui vous fait vous sentir unique ».
Eliane Michiels [Pastel, fusain]
C'est en 2003 qu'Eliane Michiels découvre la peinture à l'huile à l'Académie de Chastre.
Elle poursuit avec la découverte des pastels et du fusain et nait alors une véritable passion pour les visages. Aujourd'hui encore, elle continue ses apprentissages après d'Enéo Walhain et consacre de nombreuses heures à peindre des animaux ou des visages de toute origine. C'est avec plaisir qu'elle vous partage ses toiles lors de sa 3me participation au parcours d’artistes de Walhain.
Chantal Noël [Pastel]
Une envie de peindre. C’est en 2010 que Chantal Noël est entrée dans le monde de la peinture, d’abord le crayon, le fusain puis le pastel, pour lequel elle se découvre une véritable passion. Travailler du bout des doigts, se laisser emporter par la sensation que lui procure cette matière si fascinante, si malléable… et réaliser des paysages, des animaux, des natures mortes et des portraits vers lesquels va sa préférence. Elle a participé à quelques expositions et plusieurs chemins d’artistes. Bien plus qu’une simple thérapie qui lui permet de développer une confiance en elle, la pratique du pastel lui a permis de voir les choses différemment et de porter un regard neuf sur la vie.
José Noel [Pierre, bois]
Sculptures réalisées au moyen de matériaux fondamentaux, en l'occurrence la pierre et le bois, qui sont travaillés et structurés de manière à provoquer le regard et l'imagination du regardeur.
L'accent est mis sur le contraste entre la rudesse de la pierre et la tendresse du bois ; parfois le métal s'invite dans le jeu.
Valérie Obsomer [Pastel, acrylique]
Le parcours artistique de Valérie commence en 1987 lorsqu’elle intègre les cours de dessins de Jean-Louis Pion, artiste tournaisien ancien élève de Paul Delvaux, à l’académie des beaux-Arts de Tournai. D’abord centrée sur le dessin au crayon, elle explore ensuite les techniques du pastel sec et l’ajout de touches de couleurs légères aux dessins noirs et blancs. En 1994, elle s’intéresse davantage au croquis rapide et au dessin à partir de modèles à l’académie des Beaux-arts de Wavre et de Rochester (Angleterre). Attirée par la bande dessinée qui mêle l’art graphique et dramatique, elle intègre l’atelier « comics » à Liverpool et l’atelier en ligne ICONOGRAPHE animé par le dessinateur Joseph Béhé (auteur d'un tome du décalogue). De 2002 à aujourd’hui elle développe la série cœurs de fleurs - une série de portraits de fleurs, acrylique large format (A1). Par la suite elle réalise une série de pastels secs et dessins colorisés sur le thème de la nature et notamment des fauves. En 2018, elle s’installe à Walhain. Elle participe à son premier parcours d’artistes en 2023.
Atelier « Les Pléiades » (Claudine Pauwels) [Céramique]
Enseignante, formatrice et superviseure passionnée par les relations humaines.
Le travail de la terre, il y a presque 10 ans, fut pour elle une découverte réjouissante, si bien qu'elle a créé son atelier « Les Pléiades ». Là, au tour, elle façonne la terre pour en faire des objets : tasses, assiettes, bols, etc. C'est fascinant ! Aussi, elle a toujours beaucoup d'enthousiasme à dévoiler les étapes de la transformation d'une motte de terre en objet fini tout en forme et en couleurs !
Circul'air (Macha Peeters) [Argent, laiton, cuir]
Macha Peeters a découvert la joaillerie au Chili et adore tester et découvrir de nouvelles techniques et matériaux. Ses bijoux artisanaux, faits main, sont en argent ou en laiton, parfois agrémentés de chutes de cuir ou autres éléments recyclés pour y ajouter une touche de couleur. Elle s'inspire principalement de trésors de la nature trouvés en balade ou en voyage et puis se laisse guider par ses envies et le plaisir de la création.
Anne Poncelet [Céramique, porcelaine]
La porcelaine est une matière d’une blancheur immaculée et d’une extrême douceur, c’est pour ces deux raisons qu’Anne a choisi de la travailler. Deux techniques qu’elle apprécie plus particulièrement sont le colombin qu’elle travaille le plus finement possible dans une superposition aux formes organiques et le coulage dont le résultat tout en rondeur nous emmènent dans des paysages lunaires.
Roseline Ponchelet [Acrylique]
Artiste peintre depuis de nombreuses années, ses premières toiles, figuratives, étaient réalisées à l'huile. Elle a participé à plusieurs concours où elle a été primée. Ensuite, elle s'est tournée vers l'abstrait et peint à l'acrylique. Vous pourrez apprécier ses toiles colorées ou pastel.
Jean-Paul Poppe [Granit]
Ma recherche dans le geste sculpté est de vouloir exprimer mon ressenti et mon émotion. Pourtant, au plus profond de moi, j’ai toujours un doute quand je sculpte. Est-ce un exercice de création ou la volonté de faire un objet de décoration, beau au regard mais qui n’apporte rien à l’art en soi. Peut-être que je me questionne inutilement, car c’est la passion de vouloir sculpter qui me guide et inspire le geste pour obtenir une forme finale.
Tatiana Potapova [Bronze]
Tatiana Potapova est sculptrice belge d’origine russe. Elle vit en Belgique depuis plus de 25 ans. En 2015 et après une carrière corporative classique, Tatiana expose ses premières œuvres qui séduisent rapidement par leur intensité et leur force un public belge et international.
Elle s'exprime de son travail en ces termes : « Je suis fascinée à l’idée de donner un mouvement à une sculpture. Arrêter celui-ci dans son intensité, donner une impression de légèreté est un beau challenge pour un travail en bronze ! Je souhaite que mes pièces dansent, courent, volent… qu’elles vivent ! »
Tet'en terre (Laurence Raffaeli) [Céramique, émaux]
Les « cailloux organiques » présentés ici sont des cubes de céramique émaillée, inertes et pâles, à l'image de ce qui est laissé par l'homme en suite de son activité anarchique et délétère. Mais une autre vie est là, qui émerge, qui jaillit, qui colonise.
Les « petits curieux » représentent notre enfant intérieur, notre petit naïf oublié et qui nous regarde nous agiter en tous sens, avec beaucoup de perplexité. Des extra-terrestres ? Non, plutôt des ultra-terriens, qui ont un message à nous transmettre... Saurons-nous l'entendre ?
Sophie Reinhard [Aquarelle]
Après avoir goûté à l'acrylique et l'huile, Sophie s'est passionnée pour l'aquarelle. C'est petit à petit, au fil de différents stages et ateliers, qu'elle a pu développer sa technique. Sophie a un attrait indéniable pour le figuratif abstrait, qu'elle explore avec joie en tant qu'artiste amateur en soif de découvertes.
De terre & d'eau (Sabine Rodrique) [Céramique]
De terre et d'eau, c'est avant tout une aventure commencée il y a tout juste trois ans.
Pas à pas, des sujets de prédilection émergent, un style s'installe, différentes techniques se développent.
Qu'elles soient purement décoratives ou présentant davantage un aspect pratique, les réalisations se veulent simples et efficaces. Que ce soient des créations personnelles ou qu'elles émanent de demandes simplement esquissées ou exprimées plus précisément, une même attention bienveillante accompagne chaque réalisation qui voit le jour dans l'atelier.
Brigitte Rolin [Technique mixte, papier, acrylique, marouflage, encre de chine, crayon, pastel]
Les créations de Brigitte Rolin sont le fruit d’une recherche de formes, de couleurs et techniques dans les thèmes ayant trait à la Ville, au Végétal ou Floral, aux empreintes, aux événements ou aux actualités, ainsi que les paysages. Le développement d’une technique de gros papiers fait maison incrustés de diverses matières, marouflé sur tissus et bois, décoré d’acrylique intensifie la création de formes et couleurs.
Anne-Sophie Rutsaert [Technique mixte]
Anne-Sophie Rutsaert est une illustratrice belge autodidacte. Elle partage son univers poétique au travers de cartes éditées par les éditions des Correspondances. C’est tout naturellement que ses phrases se mélangent aux dessins pour nous transmettre sa vision de la vie.
Audrey Schleister [Acrylique]
Audrey Schleister est d'origine bruxelloise. Après plusieurs magnifiques voyages, elle s'est posée dans le Brabant wallon où elle est installée avec sa famille.
Depuis sa plus tendre enfance, elle est attirée par l'art abstrait sous toutes ses formes. Enfant, son endroit préféré était le Musée royal d'Art Moderne de Bruxelles. Elle n'a cependant pas de parcours artistique, il a fallu des années avant qu'elle ose se lancer dans la peinture. C'est à la suite d'une conversation avec une artiste qu'elle s'est dit : « Allez, go, j'ai tellement de choses à exprimer, j'ai trop envie d'essayer ». Optimiste, elle aime profondément la vie et, depuis 4 ans, peindre est devenu une passion, une thérapie, un refuge, un défouloir de ses émotions, ce qui lui permet de s'évader.
Elle travaille la peinture acrylique et joue avec plusieurs techniques et accessoires, tels que carton, couteau, crayon, palette, aérosol, afin de multiplier les effets. Elle travaille beaucoup par superposition de couches, ce qui nécessite un temps de séchage entre les différentes étapes.
Curieuse de nature, elle ne cesse d'apprendre de nouvelles façons de s'exprimer. Elle puise son inspiration dans tout ce qui l'entoure ! Une photo dans un magazine, un paysage, un objet de déco, un vêtement, une pierre naturelle.
Elle aime oser les couleurs vives en fonction de son intuition et de son humeur, donner du relief et tester différentes textures.
« C'est toujours un bonheur de partir d'une toile blanche et laisser libre cours à mon imagination... »
Monique Schoonenburg [Acrylique, powertex, modelage]
Adolescente, Monique Schoonenburg aimait modeler, créer des objets tels que masques, poupées, sujets divers, les voir prendre forme sous ses doigts, leur donner corps et expression, traduire un sentiment et insuffler vie à un mouvement.
Elle aimait aussi dessiner, tracer des traits, des courbes, adorait entrevoir l’alchimie du mélange de couleurs, imaginer des figures, représenter un décor, une idée, une chimère.
La vie et ses aléas ne lui ont pas accordé l’espace pour assouvir sa passion ; elle s'était promis qu’une fois à la retraite, elle reprendrait crayons, tubes de couleur et pinceaux, et redécouvrirait ce plaisir, verrait ce que maturité et instinct apporteraient à une aptitude enfin mise à l’épreuve.
Mission accomplie : la voilà artiste peintre amateure.
Ce qu'elle aime c’est voir la toile changer sous ses yeux au fur et à mesure que sa démarche se matérialise ; aime s'inspirer de l’impressionnisme et du réalisme autant que s'aventurer vers l’abstrait voire flirter avec le mode surréaliste.
On dit de sa peinture qu’elle est joyeuse. Tout elle quoi !
Lyliane Tellier [Acrylique]
Institutrice de formation et maman de 5 enfants, Lyliane Tellier est une femme sensible, généreuse et combative. Lyliane Tellier a commencé à peindre en 1990. Durant toutes ses années, elle a exploré de nombreuses techniques en commençant par l'aquarelle, la peinture à huile, le pastel, l'encre et finalement l'acrylique. Diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de Wavre et encadrée par Dominique Fournal, elle a fait de nombreuses expositions - parmi celles-ci la Biennale d’Uccle où le troisième prix lui a été décerné.
Lyliane Tellier utilise ses pinceaux comme moyen d'évasion, d'expression, comme un beau voyage...
Lyliane Tellier aime beaucoup la Provence. Cela n'est pas étonnant, les nombreuses couleurs de ses tableaux reflètent les couleurs chatoyantes de cette belle région de France.
Chantal Thibaut [Huile, laque, encre, macrophotographie]
Peinture à l’huile et Eclats photographiques.
L’histoire est née d’un hasard heureux. Et d’une curiosité insatiable sur le monde du Vivant et de l’Espace. Les pigments, associés à l’huile, suivent leur migration, et explorent la surface plane. Mais une fois terminés, certains tableaux connaissent une autre vie : la macrophotographie révèle d’autres mondes, le tableau observé de près, raconte de nouvelles histoires. Et ainsi naissent les « éclats photographiques », « sublimés » par la luminosité du Chromaluxe. Toujours en recherche, elle a découvert récemment les encres, les laques et... l'acrylique récréative !
Chantal Thibaut est une artiste autodidacte pour qui les mots ne sont jamais loin. Professeur de français, elle a enseigné la littérature dans une école bruxelloise.
Juan Torck [Bois]
L'artiste offre une nouvelle vie à des souches et morceaux de bois qu'il trouve dans la nature et qui lui parlent. Il s'en empare pour leur insuffler des lignes et du mouvement, souvent en combinaison avec des petites touches organiques qui rappellent le miracle de la nature.
Les Poteries de Nathalie (Nathalie Van Beek) [Poterie]
Depuis 2013, Nathalie vous propose ses réalisations qu'elle fait dans son petit atelier de Blanmont, « Les Poteries de Nathalie ». Atelier où elle propose aux adultes ses formations et ses stages de poterie au tour. Dans ses mains, une simple boule d'argile va vite se transformer en un magnifique vase, une assiette, un plat ou un autre objet de notre quotidien.
Carov (Caroline Van der Poorten) [Huile, pastel]
Carov est une artiste hyperréaliste qui aime jouer avec la lumière. Les animaux représentés offrent un dialogue avec le spectateur et l’interroge sur le monde dans lequel il vit. Titulaire d’un graduat en Arts Plastiques de l’ESA Saint-Luc, elle réalise également diverses illustrations et enseigne l'éducation artistique et les arts d'expression au Collège des Hayeffes à Mont-Saint-Guibert.
Jonathan van Eyll [Argile]
Il se lance en autodidacte an 2020. Ses premières sculptures figuratives essaient de capturer une ou plusieurs émotions tout en se reposant sur une quête de justesse anatomique. La recherche de cette relation entre la pose et l’émotion est toujours à la base de l’intention créative.
De la technique de modelage à la cuisson, en passant par le moulage et la reproduction en plâtre, il aime explorer et apprendre toutes les facettes techniques et manuelles de cet art.
France Van Hemelrijck [Soudure]
France Van Hemelrijck est passée de la couture à la soudure. Avec son style exclusif, elle redonne vie à des outils anciens en fer.
Alexandra Van Lierde [Huile]
Alexandra Van Lierde peint depuis l’enfance, la peinture est dans ses veines ! Son art invite à échapper au chaos de la vie et à renouer avec l’essentiel. Ses peintures à l’huile sont d’une sérénité intense, pleines de lumières, de couleurs et de poésie. Elles nous incitent à faire une pause, respirer, et entrer dans notre monde intérieur. Alexandra Van Lierde a étudié la peinture à l’Académie des Arts de Woluwé-Saint-Pierre et de Boitsfort. Elle vend ses œuvres depuis une quinzaine d’années et a déjà exposé dans de nombreux pays (Belgique, France, Turquie, Chine ou Philippines). Ses peintures à l’huile font partie de la collection d’amoureux de l’art et de collectionneurs. Alexandra peint aujourd’hui à Bruxelles. L’art est pour elle une contemplation enveloppante qui permet de mieux apprécier la vie.
Bim van Nieuwenhuyse [Acrylique]
Entre figuratif et abstrait,
sans idées préconçues,
mais finalement toujours avec la mer en toile de fond.
Elle utilise couteaux et pinceaux pour jouer avec les couleurs.
Françoise Vastrade [Gravure sur métal, linogravure]
Les travaux présentés ici sont des estampes (« images imprimées ») après gravure sur zinc ou linogravure.
Formation artistique : Centre de la gravure à La Louvière, et Académie des Beaux-Arts à Wavre.
Agnès Veraart Cordiez [Technique mixte, acrylique, crayon, pastel, collage]
Vit et travaille à Plancenoit
Régendat en Arts plastiques - Sainte Marie - 1060 Bruxelles
Élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Wavre : section Peinture (Dominique Fournal), section Dessin (Anne Deroo)
La peinture, le dessin… un long cheminement…
Créer, construire, avancer, hésiter, piétiner, se tromper de route, recommencer infiniment, des formes apparaissent sur la toile, se fondent les unes dans les autres, mystérieuses, ourlées d’ombre et de lumière…
Des rythmes surgissent, lents ou rapides, insolites…
La route de la peinture s’étire, loin devant…
Marie-Rose Zicot [Aquarelle]
Née à Sambreville le 29 juin 1944, j'ai fait carrière a la Générale de Banque à Bruxelles et je suis veuve depuis 3 ans. Lors de ma mise à la retraite, je me suis lancée un défi en suivant les cours de l'école d'aquarelle de Namur. Passionnée, je recherche l'harmonie des couleurs, ombre et lumières. J'ai une préférence pour les fleurs.
Le Fil de l'Art a l'honneur et le plaisir d'accueillir également...
AMNESTY INTERNATIONAL ET L’AGENCE MAGNUM [Photographie]
Le groupe Amnesty de Walhain présente l’exposition « JUSTE HUMAINS » - 2022.
Amnesty international et Magnum Photos, l’une des plus prestigieuses agences de photographes au monde, s’associent pour revenir sur 60 ans de mobilisation pour les droits humains, à travers une sélection d’images artistiques qui témoignent de la pluralité des combats portés par l’organisation. 20 photographies réalisées par les photographes de l’agence Magnum orneront les murs.
Le sens profondément humain et l’art s’y allient.
L'ART EN PRISON OU L'ART DE S'EVADER [Photographie, peinture, montage, sculpture]
La vie en prison est parfois difficile à un point que nous ne pouvons guère imaginer de l’extérieur. La production artistique est un moyen de se divertir, de se reconstruire et une manière de s’évader humainement. Les œuvres d'art ont été créées pendant le temps libre des détenus. En dehors des œuvres créées lors des ateliers organisés (encore trop rares), elles ne peuvent être réalisées qu’avec des matériaux de récupération comme du carton et du plastique ou les seuls matériaux qui puissent être introduits en cellule : allumettes, pinces à linges, colle.
Cela donne lieu à des trésors d’imagination et de créativité.
Nicole Clement-Frankignoule